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NOS TRAVAUX À PARTIR DE QUELQUES THÈMES :

GLACE - MUSÉE DE LA GLACE (Rappel : fermé depuis avril 2014)

Pourtant très demandé :

  • Demandes de visites
  • Signalé un peu partout comme existant, les réserves circulent : actuellement en Corée du Sud
  • Le 25 février : visite (Musée + Glacière) de Mme Gomez-Bassac, députée + article pleine page dans le Var-Matin
  • Le 16 juillet, sommes reçus par Mr Brémond (Communauté d'Agglomération) et Mr Lavigogne (Maire de Mazaugues), nous sommes toujours dans l'attente d'une décision.

GLACE - TRAVAUX SUR LA GLACE

  • Nous sommes régulièrement appelés pour la glacière de Pivaut : pour le suivi des travaux de réfection ou de restauration par le conseil Départemental : murs rejointés, canal de dérivation des eaux d'infiltration, canal d'accès.
  • Surveillance des travaux de restauration et recherches en archives pour la glacière de Bouc-Bel-Air. Travail avec l'association locale Bucco Memori - Visites de chantier régulières des membres du CA - Gros travail de Gérard sur la généalogie des Albertas (ancien propriétaires des lieux) - La glacière inaugurée lors des journées du Patrimoine - La Mairie de Bouc subventionne les travaux de l'ASER.
  • Visite de la glacière des Adrets de l'Estérel et d'une possible fosse à neige à la demande d'un collectif pour le classement de l'Estérel en "Paysage remarquable".
  • Visite de l'association "La Route de la Glace" basée à Cuxac d'Aude où elle a restauré 2 glacières - visite Musée + Glacière - projet à deux associations d'une double rencontre Languedoc/Provence sur les glacières en 2020.
  • Expertise au domaine de Terre Ugo à Puyricard près d'Aix sur lequel se trouvait une glacière.

LA CHAUX

  • En décembre 2018, demande de Mr de Maire de Carcès pour four à chaux (quartier La Fare) - Il avait été averti de l'expérimentation à Rocbaron - demande d'une conférence sur le thème pour mars 2019 au Château de Carcès : 'Ada, Philippe et Phillipe Mary ont présenté la thématique - La mairie offre le pot de l'amitié.

LA PIERRE SÈCHE

Rappel : classement le 28 novembre 2018 par l'UNESCO au PCI de l'Humanité

  • L'ASER est un des organismes qui a milité pour ce classement
  • Décembre 2018 : ASER a reçu du Ministère de la Culture le Label PCI France pour ses travaux et implications en même temps que quelques autres associations françaises.
  • Demande à l'ASER pour une étude à Arcens (Ardèche) : parcelle achetée par la commune pour y mettre un parc d'activités - réunion à l'Université de Nîmes avec autres acteurs - avons proposé une étudiante de l'Université de Nice.
  • Deux articles sur la pière sèche dans le cahier n° 21.

NOTRE DAME DE PITIÉ (Le Val)

  • ASER sollicitée pour les travaux de restauration.
  • Invitation à l'inauguration le dimanche 22 septembre pour les journées du Patrimoine - après-midi du 22, visites pour le public par Philippe.
  • Projet d'un supplément au Cahier de l'ASER sur la chapelle : archéologues, restauratrice, Emilie Pellet, Virginie Riou (suivi des travaux) et Gilles Godefroid

LE MÉGALITHISME À COLLOBRIÈRES

  • Travail qui se poursuit depuis une dizaine d'années - article dans cahier de l'ASER - plusieurs séances sur le lieu-dit Brémond - Philippe et Gérard ont présenté le travail lors de la 18e rencontre d'Histoire et du Patrimoine des Maures
  • Visite de la Baume des Maures avec les membres du Conservatoire du Freinet en mars.
  • Les prospections ont repris : nouveaux sites - visite de pierre à cupules aux Pierres Blanches à la Garde-Freinet avec Laurent Boudinot.

LES BERGERIES

  • Plusieurs bergeries relevées à Montrieux par Gérard et Philippe.
  • Relevé de deux beaux sites pastoraux (bergerie et vanade) au Clos d'Agnis ont fait l'objet d'une sortie et d'un article de Gérard.
  • Redécouverte de la grotte de l'Eouvière sur le plateau d'Agnis.
  • Belle sortie conduite par Gérard au Jas de Gabrielle : sortie labélisée PNR

AUTRES TRAVAUX DE TERRAIN

  • Les charbonnières de Montrieux/Morières, suite (Gérard).
  • Notre Dame du Glaive (Cabasse), suite - après déforestation du site par l'ONF - lundi de Pâques : venteux et pas d'ombre.
  • Galerie drainante à Vidauban : site signalé par Gilles : deux séances de relevé par Gérard et Philippe.

AUTRES ACTIVITÉS

  • Conversion de la chapelle Saint Michel en Centre d'Interprétation sur le pastoralisme - première tranche subventionnée par le Leader - puis dévoiement du projet initial en un projet "suivez le pâtre au fil de l'eau" ! - Dossier présenté par la Mairie devant le Leader jugé trop onéreux et non en adéquation avec le projet initial - 'Ada d'autant plus embêtée qu'elle est membre du Comité GAL/Leader et partie prenante pour le Centre d'interprétation. A la demande de la Mairie, chapelle ouverte lors des journées du Patrimoine par Martine Hugues, Josiane Nasr, Eugénie Hameau et Aubin Galinotti.
  • Exposition céramiques à Salernes - Inauguration en juillet - l'ASER prête 7 récipients du Castellas, 5 pégaus de la Nécropole Bagatelle et 3 pots acoustiques de la chapelle Saint Michel.
  • Les eaux de Carnoules : demande de la Mairie de Carnoules sur une suggestion de Philippe Maurel, spéléologue, d'un travail sur les archives concernant un litige qui dure depuis 1931 : les eaux souterraines de Carnoules cédées à la Mairie de la Seyne-sur-Mer - Philippe s'occupe de ce dossier : déjà 5 séances de dépouillement.
  • Avons écrit au premier Ministre de l'Inde pour la grotte ornée de Daraki-Chattan, l'une des deux plus anciennes cavités avec art pariétal dans le monde et menacée : démarche faite dans le cadre IFRAO (UNESCO)
  • Le Comité (National) des Travaux Historiques et Scientifiques (CTHS) nous a demandé de présenter lors de son colloque à Marseille (mai 2019) la gestion par l'ASER de collections et de monuments (glacière de Pivaut, Musée de la Glace, chapelle Saint-Michel, les salles d'exposition de Forcalqueiret et de Garéoult) - Nous avons été solicité pour faire la même chose par la Caisse Nationale des Monuments Historiques à l'Hôtel de Sully (Paris) le 9 octobre.
  • Présentation de l'Identité Varoise à Toulon le 11 septembre - travail demandé par la Chambre de Commerce et d'Industrie du Var et le Conseil Départemental - 'Ada avait suivi les réunions préparatoires - bel exposé où l'Encyclopédie Bonneton dans laquelle 'Ada a fait l'introduction et le chapitre Ethnologie a été signalée comme départ des investigations de la chargée de mission.

Citez vos sources, s'il vous plaît

(Extrait du bulletin n° 78)

On connaît depuis longtemps le photocopillage, cette pratique qui consiste à photocopier des livres entiers afin de ne débourser aucun argent pour les obtenir. De plus en plus d’éditeurs informent leurs lecteurs contre cette tentation. La personne qui agit ainsi se plaît sans doute à penser qu’elle a bien grugé l’éditeur et/ou l’auteur. Comme c’est drôle, n’est-ce pas ? Elle oublie que ce type de maraude est très dommageable pour tous ceux de la filière du livre, de l’auteur au vendeur, qui ont multiplié leurs efforts pour donner à l’ouvrage un fond et une forme qui donnent envie d’aller toujours plus en profondeur dans le savoir et la connaissance.

Nous avons tellement vu d’articles ou de publications de l’ASER entièrement photocopiés sans que le détenteur ne soit et ne veuille être membre de l’association que nous savons bien ce qu’est le photocopillage. C’est vrai que le prix de nos publications est excessif ! On nous a d’ailleurs dit que 12€ le cahier de 150 pages, c’était un peu ”gonflé”. Nous avons dû répondre que c’était le prix de la matière grise …

Toutefois, le plus dérangeant est la nouvelle tendance qui consiste à utiliser le contenu des articles de l’ASER sans les citer en bibliographie. C’est du plagiat et nous nous insurgeons contre cette pratique. Chacun de nos articles, chacune de nos publications a une bibliographie, souvent longue, présentée selon les normes en vigueur. Il s’agit de signaler le ou les auteurs qui ont travaillé avant nous et de permettre à n’importe quel lecteur de retrouver la publication que nous avons utilisée. Il s’agit pour nous de montrer que nous prenons en compte ce qui a déjà été fait, quitte à en faire la critique, pourquoi pas.

Or, rien de cela dans la plupart des publications qui se font aujourd’hui. Quelques chercheurs ultra connus sont à peu près correctement cités. Pour les autres, on trouve tout au plus leur nom et parfois le titre de leur ouvrage. Les articles sont très rarement référencés comme s’ils n’étaient pas un travail scientifique. Le plus souvent rien ou alors la mention « nous avons consulté les publications de l’ASER ». Consulté, c’est peu dire ! Nous dirions ”pillé” pour être plus exacts quand ce n’est pas tout simplement ”occulté”, c’est-à-dire repris par l’auteur qui s’approprie ainsi le travail des autres sans citer ses sources.

Dans le milieu universitaire, le plagiat est sévèrement puni : jusqu’à plusieurs années d’interdiction d’inscription dans les universités françaises et européennes ! C’est dire l’importance qui est accordée à la citation des sources scientifiques de chaque étudiant et de chaque chercheur.

Toutefois, il y a encore pire : depuis quelques années, nous voyons aussi des associations locales voire des ”chercheurs” en retraite et en mal de notoriété, proposer des visites sur des sites que nous avons-nous-mêmes étudiés, longuement, patiemment. Bon, direz-vous, le patrimoine n’appartient pas à l’ASER. Ça c’est certain. Toutefois, pourquoi ces ”personnes altruistes” font-elles payer leurs prestations, et parfois assez cher ? Pourquoi aussi n’expliquent-elles pas qui a travaillé sur le site et où les visiteurs peuvent trouver la documentation de base, c’est-à-dire les publications de l’ASER ? Pourquoi aussi les prestations de ces ”personnes altruistes” sont-elles annoncées à grand fracas de publicité par les organismes officiels ?

Les personnes qui travaillent et qui publient dans le cadre de l’ASER n’ont pas la prétention d’avoir tout vu et tout compris du patrimoine local. Cependant, un peu de déontologie par rapport à leurs travaux serait appréciée.

Un Musée de la Glace, ça sert à quoi ?

Avez-vous interrogé le public qui visite la glacière de Pivaut sans être passé par le Musée ? Sa compréhension du site est à peu près nulle. Le bâtiment impressionne toujours par ses dimensions mais son fonctionnement reste incompris. Neuf visiteurs sur dix pensent que la glace était fabriquée à l'intérieur. Les bassins ? : la plupart des promeneurs ne les ont pas remarqués en tant que tels. On entend parler de la Bastide Blanche de J.M.Thibault : pas de chance, c'est surtout l'histoire très romancée de la naissance du froid artificiel, celui des pains de glace d'usine.

En réalité, la connaissance et la pédagogie ne sont diffusées qu'au Musée, qui dissèque un à un les détails environnementaux, architecturaux et techniques spécifiques de la fabrication et du stockage de la glace naturelle. S'il fait la promotion du patrimoine "glacières de la Sainte-Baume", le Musée élargit l'information dans plusieurs directions :

  • les glacières à glace naturelle dans les différentes parties du monde,
  • les dimensions économiques, sociales, culturelles et symboliques de la glace,
    le passage de la fabrication naturelle de la glace aux différentes méthodes pour sa production industrielle.

Le public doit repartir du Musée convaincu que la glace, c'est bien autre chose que le glaçon dans le pastis ou l'esquimau chez le marchand. Les écoles ne s'y trompent pas qui demandent presque systématiquement que nous leur présentions un atelier pédagogique sur les propriétés du froid.

Le Musée de la Glace, c'est aussi :

  • la Foire à la Glace, en février, qui diversifie les prestations pour faire connaître la glace à tous les publics,
  • des échanges scientifiques au niveau européen qui insèrent l'établissement dans un réseau,
  • des réserves qui s'étoffent régulièrement et sauvegardent un mobilier qui, sans cette opportunité, disparaîtrait à tout jamais

Bien sûr, le Musée n'est pas gratuit : 2,50€ pour une visite d'une heure. Ce n'est pas cher payé la volonté et la matière grise qui sont derrière tout ce qui y est présenté. Les entrées servent à quoi ? : à salarier un agent d'accueil et à payer les frais courants. Eh oui, si l'on veut que la prestation soit régulière et de qualité un poste à temps plein est nécessaire. Et, il faut savoir que tous les grands événements sont assurés bénévolement par les membres de l'ASER et que toutes les démarches promotionnelles et scientifiques sont faites par une directrice bénévole.

Un Musée qui offre beaucoup et qui coûte peu en quelque sorte mais qui souhaiterait être soutenu par les instances locales, départementales et régionales pour assurer la pérennisation du poste de l'Agent d'accueil.

Site du Musée de la Glace

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