Elle s’est enfin déroulée, le 18 octobre, après plusieurs reports pour mauvais temps ou pour confinement. Gérard Wagner a mené notre petite troupe (une douzaine de personnes) jusqu’à Notre-Dame de Constance et nous avons découvert une chapelle inscrite dans une balanco, nom vernaculaire donné à une crête rocheuse allongée, née de l’érosion différentielle, spécifique des massifs cristallins : comme la plupart des sites à cupules que l’ASER étudie ces dernières années, comme le dolmen de Gauttobry à La Londe-les-Maures. Nous avons recherché ensuite la vingtaine des pierres à cupules, découvertes par notre collègue Marc Borréani. Bon, nous ne les avons pas toutes retrouvées mais les plus "belles", celles qui portent le plus grand nombre de cupules ont été identifiées. Quelques-unes ne sont d’ailleurs pas des pierres à cupules puisque nous comptons des fragments de contrepoids de pressoir antique.
Le site est inédit. Nous sommes en train d’en rédiger une note. Il démontre en tout cas, l’importance du phénomène mégalithique à gravures (cupules, croix, drains) dans toute la partie occidentale du massif des Maures.