par Une douzaine d’asériens dont Philippe Hameau, Maire de la cité, se sont rendus sur les lieux de l’ancienne Meynarguette, ce dimanche 12 octobre. Jacqueline et Alain Mollier avaient préparé l’accès afin que tous puissent rejoindre le village en ruines sans traverser des propriétés privées. Un joli parcours au milieu des bois avant une montée en direction de la Ville-Vieille des cartes modernes.
Les habitations sont envahies par les grands arbres. Il n’en reste que des murs bas si bien qu’il est impossible de connaître leur dévolution : habitat ?, locaux de services ?, bâtiments à usage public ? On discerne une rue sur quelques dizaines de mètres. Comme il n’existe aucun plan ancien, il est difficile de comprendre l’organisation du bâti. On se doute que les pierres taillées ont été récupérées pour participer à la construction d’autres maisons, à Signes, à Rougiers ou à Mazaugues. Une des fontaines a été emportée pour orner le jardin d’une bastide lointaine. Bien sûr, les habitations occupent plutôt le centre de l’agglomération et les locaux abritant les bêtes sont à sa périphérie. Vers la partie la plus haute, plusieurs murs appuyés sur des rochers affleurants appartiennent sans doute à un ancien rempart.
La sortie a été l’occasion de discuter de la présence proche des glacières avec leurs bassins, des bastides sises sur le Mourre d’Agnis, des routes qui traversaient le sommet du massif et desservaient le village isolé, des rapports entre Signois, Mazauguais et habitants de Meynarguette, etc. Une belle sortie, enrichissante et très conviviale.
